Première entrée : J’ai décidé de tenir ce journal pour m’exercer à l’écriture. Il n’a pas été simple d’apprendre si tard à manier la plume. J’ai compris qu’en fait c’est une des choses dont on m’a privé, à l’orphelinat, en me confiant à ce vieil homme, ce prêtre. Tant de choses à rattraper.
Mais plutôt que de ressasser cette blessure, je préfère écrire sur ma rencontre avec Lasarus ! Quelle impression de majesté et de puissance. De calme aussi. J’espère un jour parvenir à ce niveau-là. Il m’a intégrée aux templiers. Je réalise mon rêve ! Mais la main me fait mal, il est plus facile de manier l’épée que la plume.
Mais plutôt que de ressasser cette blessure, je préfère écrire sur ma rencontre avec Lasarus ! Quelle impression de majesté et de puissance. De calme aussi. J’espère un jour parvenir à ce niveau-là. Il m’a intégrée aux templiers. Je réalise mon rêve ! Mais la main me fait mal, il est plus facile de manier l’épée que la plume.
Deuxième entrée : Encore ce rêve atroce. la page est constellée de larmes séchée Ou plutôt ce souvenir. Le grincement violent, la porte qui s’abat sur le crâne. Encore. Tout ça pour un peu d’eau versée à côté, un bol qui tombe, ou parfois pour l’avoir juste regardé dans les yeux ce qu’il interprétait comme un défi. Comment un homme peut être aussi mauvais. Pourquoi m’a ton confié à lui ? Ce que j’ai appris, plus tard, c’est que les draps dans lequel on m’avait trouvée étaient typique de Stonecrest. Craignaient-ils que je fus vouée dès la naissance à Ogrimar ? Comment peut-on penser qu’en martyrisant une gamine, on l’empêche de devenir mauvaise ? Pourquoi je ne me souviens pas plutôt de ma rencontre ? Je vais me rendormir ce beau moment reviendra peut être.
Troisième entrée : J’ai rencontré les autres Artherkiens. Je ne crains qu’il ne soit tous fasciné par la destruction du « mal ». Pourtant le mal se cache en chacun de nous. Je l’ai éprouvé si souvent. Il l’a si souvent exercé sur moi. On m’a exposé à la moquerie des autres orphelins, rousse grande et malingre maladroite les sobriquets ne manquaient pas. Les petites tortures. Pourtant rien n’égalaient les coups de tisonniers dans les jambes, ou la porte. Pourquoi de toute les tortures c’est celle-là qui me hante à chaque instant ? La position à genoux tête posée sur le chambranle ? Parce que j’aurai du me rebellée et je n’ai jamais osé ? Ou parce que le seul moment où j’ai souhaité la mort de quelqu’un c’était lorsque peu avant ma fuite j’ai bien cru qu’il m’avait éclaté le crâne. Mais le voir m’a sauvée, cette vision que je n’oublie pas. Cette armure rutilante, ce sourire, cette impression de paix. Je ne sais même plus si c’était un rêve, une vision, ou un simple chevalier que j’ai vu lors d’une de mes rares sorties. Toujours est-il que ma peur c’était dissipée et que je me suis jurée d’être un jour comme cet homme.
Quatrième entrée : Encore cette angoisse au simple fait de franchir le seuil d’une porte. Comment leur expliquer sans leur révéler ? Peut-être eux aussi se demanderont si je ne suis pas une Ogrimarienne qui sommeille ? Il vienne de me confier les clés de la capitale. Je ne pouvais refuser à une demande du Roi. Mais je suis pétrifiée, par où commencer ?